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Pascale Berg – Plasticienne

 

Mon travail plastique n’a rien de volontariste. En peinture, je pars volontiers à l’aventure. Je me lance sans préalable avec la matière comme seule boussole. Je la travaille et la questionne avec obstination. Je l’appelle jusqu’à ce qu’elle m’indique un chemin à suivre. Sous mes mains, je vois se faire et se défaire des apparitions, des ouvertures. Je reste libre de m’y arrêter ou non. Parfois « cela » s’impose. A d’autres moments, cela s’échappe et reste insaisissable.

 

L’univers que j’explore se situe entre deux mondes. Mes créations émergent et se délitent à la frontière du lisible. J’invite le visiteur à y entrer et le laisse libre d’y suivre son propre chemin, d’en faire sa propre lecture.

 

Le point de départ de ma production de collage-peinture est une photo qui résonne fortement en moi. Il peut s’agir d’un ressenti sensoriel ou émotionnel. Je me laisse guider par cette vibration intérieure pour tracer ma route. Cette image initiale me sert de déclencheur créatif. Elle va être transcendée par tout ce que je vais y intégrer.

 

Je n’ai pas renié mon parcours de peintre déco. Son influence sur moi est encore sensible. Aimant les supports lisses et résistants, je travaille volontiers sur du bois contreplaqué. Je peux le racler, le poncer, l’attaquer. J’y marie une variété de matériaux et de textures. Je travaille souvent sur un format en longueur, étiré. Il s’est imposé à moi comme une évidence. Il en émerge une ambiance panoramique qui nourrit mon travail.

Par ailleurs, avec l'utilisation de la terre au champ d'argile m'est venu le gout de cette matière. J'y travaille de plus en plus, en modelage et céramique. Une nouvelle découverte ....

Trompette du temps

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